Pourtant, promise
par le gouvernement central il y a trois ans, encore pas de gratuite de
l’enseignement primaire cette année scolaire. Et personne ne le réclame.
Une semaine après le lancement le lundi 3 septembre de l’année scolaire
2012-2013, la gratuité de l’enseignement primaire ne fait plus l’actualité.
Comme chaque année, les rue des Goma ont connues des vagues des bleus et
blancs, uniforme que portent les élèves en RDC. Destination, les salles de classes où les enseignants
qui viennent de passer deux mois de vacances, ont sûrement vidés leurs comptes
bancaires et attendaient de pied ferme cette rentée. Je
discutais avec un des responsables d’écoles officielles de la place ce matin,
celui ci se montre prêt a appliqué la
mesure portant la gratuite de l’enseignement primaire. Mais à condition que le gouvernement respecte
ses engagements : « Nous avons reçu une lettre
circulaire en provenance du gouvernement central (Kinshasa) qui nous ordonnait
de rendre gratuite l’enseignement primaire de la 1ere à la cinquième année.
Cette mesure n’a pas été suivi par actions qui pouvaient nous y conduire pour tout». Nous confie, Pepe
Mwamba.
Selon un rapport de l’Unicef publié au mois d’aout 2011, plus de sept
million d’enfants n’ont pas accès aux études primaires en RDC.
« L’absence de cette gratuite de
l’enseignement primaire accroit le nombre des enfants qui vivent dans des rues
ici a Goma. Ces enfants qui n’ont nulle part où ils peuvent passer leurs
journées ne trouvent pas d’autre préoccupation que la débauche .C’est un danger
permanant pour l’avenir de ce pays ». Pense
un activiste de droits des enfants au sein du parlement
d’enfants du Nord-Kivu, une organisions de défense de droits des enfants dans
la sous-région.
C’était au cours de la clôture le 2 septembre dernier d’une campagne de
sensibilisations sur l’importance de la scolarisation des enfants filles en
partenariat avec l’Unicef.
Côté gouvernement, cette question de la gratuite de l’enseignement primaire
n’est plus une préoccupation.
«Nous demandons aux chefs
d’établissement d’ouvrir les salles de classe pour recevoir les enfants. Que
les problèmes de frais scolaires ne constituent pas un handicap. Mais, je
voulais aussi insister auprès des parents pour qu’ils prennent aussi langue
avec les chefs d’établissement pour voir dans quelle mesure ils peuvent
s’acquitter de leurs obligations». Extrait
du discours du ministre congolais de
l’enseignent primaire secondaire et professionnel, Maker Mwangu, quand il
lançait officiellement cette année
scolaire.
D’autres
observateurs pensent que la naïveté de parents d’élèves est représenté une complicité
innocente. « C’est un droit
constitutionnel, la scolarité gratuite a l’école primaire n’est pas un
faveur.les parent d’élèves doivent être au courant de ça ». Dufina Mwene Batende activiste de droits de l’homme a Goma.
Tant que les enseignants congolais qui devraient réclamer leurs soldes
n’arrêteront de scolariser leurs enfants, d’autres parents ne le feront
sûrement pas…