mercredi 29 mai 2013


ERIC BALUME DIT FONKO J, FAIT SON ART DANS L’ART


Eric Balume dit Fonko J est un Jeune artiste musicien de Goma, son credo est de faire une musique tout autre. Ceci le fait sortir du lot des autres artistes musiciens de sa génération, dont pour la plupart sont plutôt penchés vers le Hip Hop et le R&B. Nous allons vous faire un Zoom sur cet artiste qui fait de la Word music, mais d’une manière assez originale, de par son utilisation de plusieurs langues et de son choix des thèmes qu’il exploite dans ces chansons.
 
Sa famille fait toute l’histoire de son art ;  il est le deuxième né d’une famille de trois autres artistes musiciens.  Les quatre font le groupe : « Maisha Soul » de frères  Balume, dont le plus jeune, Innocent Balume fut primé meilleur artiste  congolais à la toute première éduction d’un concours national intitulé : VODACOM SUPER STAR en 2010.
 
 
 
 
 
A Goma,  on le connaît comme l’artiste aux langues inconnues et aux rythmes venus de très loin. Certains confondent ses chansons à celles des artistes ouest africains comme Ali farka Touré, Ismael’o ou encore Habib Koité du groupe Bamada.
 « La musique est un art, et l’art n’a pas de couleur, ni de langue .J’essaye juste de faire de l’art dans l’art » nous a confié l’artiste  qui se permet de faire des chansons  rien qu’avec des onomatopées. Une marque déposée de son art. 
Sa maitrise parfaite de la guitare, son instrument de prédilection qu’il dit avoir  appris à cinq ans, fait à ce que le rythme  de sa musique emporte même ce qui n’écoutent  pas la langue dans laquelle il chante.
Outre les onomatopées, Eric Balume dit Fonko J est un polyglotte qui n’hésite pas à  faire passer son message dans toute langue qu’il semble maitriser.
L’artiste fait des chansons en Swahili sa langue maternelle, en français apprise à l’école, en anglais qu’il affirme avoir appris de ses amis, ainsi qu’en  lingala, la langue dite de la musique congolaise. La paix et la cohabitation pacifique constituent  l’essentiel du contenu de ses chansons. 
Fonko J produit et gère le studio de son groupe : Maisha soul record. Ce studio  lui a permis de perfectionner son instinct de touche à tout qui fait de lui aujourd’hui  l’un de plus grands producteurs de sa ville.
Il connait  bien les problèmes que rencontrent les jeunes artistes de Goma, lui qui vient d’un monde où  pour s’acheter sa première guitare il faut  plusieurs années  de peine. Dans une société où il est difficile voir même impossible qu’un parent comprenne que son fils ou sa fille peut devenir artiste musicien. Dans une ville où les mélomanes ne consomment presque pas la musique locale.
L’artiste présente le studio de son groupe comme un lieu de refuge pour tous ceux qui font une musique engagée mais qui n’ont jusque-là  pas de producteur. Encore qu’il en manque en abondance à Goma. 
La nuit fait l’inspiration de celui qui ne sait pas enregistrer seulement la musique des autres alors qu’il a lui aussi une voix et un message à faire passer.                                                                                                                    Quand Eric écoute de la musique, on sait qui il écoute. Si c’est n’est pas du Pascal Lokwa Kanza, c’est du Youssou N’dour, du Jean Ngubal ou tout ceux qui font de la Word music pour mener un combat, une lutte quelconque.


Le mixage entre l’art des grands prés-cités et l’originalité faite des onomatopées que l’artiste sait expliquer lui-même, produisent un art qui fait de Fonko J un jeune artiste vieux de profondeur artistique. 
Actuellement l’artiste se trouve aux Etats-Unis d’Amérique en tournée avec ses  frères qui font avec lui Maisha soul.











 
 
 
 
 
 
 

 

lundi 10 septembre 2012

A QAND LA GRATUITE DE L’ECOLE PRIMAIRE EN RDC ?


Pourtant, promise  par le gouvernement central il y a trois ans, encore pas de gratuite de l’enseignement primaire cette année scolaire. Et personne ne le réclame.

Une semaine après le lancement le  lundi 3 septembre de l’année scolaire 2012-2013, la gratuité de l’enseignement primaire ne fait plus l’actualité.
Comme chaque année, les rue des Goma ont connues des vagues des bleus et blancs, uniforme que portent les élèves en RDC.                                                                                                                    Destination, les salles de classes où les enseignants qui viennent de passer deux mois de vacances, ont sûrement vidés leurs comptes bancaires et attendaient de pied ferme cette rentée.                                                                                                                                                                                           Je discutais avec un des responsables d’écoles officielles de la place ce matin, celui ci  se montre prêt a appliqué la mesure portant la gratuite de l’enseignement primaire.  Mais à condition que le gouvernement respecte ses engagements : « Nous avons reçu une lettre circulaire en provenance du gouvernement central (Kinshasa) qui nous ordonnait de rendre gratuite l’enseignement primaire de la 1ere à la cinquième année. Cette mesure n’a pas été suivi par actions qui pouvaient nous y conduire pour tout». Nous confie, Pepe Mwamba.
Selon un rapport de l’Unicef publié au mois d’aout 2011, plus de sept million d’enfants n’ont pas accès aux études primaires en RDC.
« L’absence de cette gratuite de l’enseignement primaire accroit le nombre des enfants qui vivent dans des rues ici a Goma. Ces enfants qui n’ont nulle part où ils peuvent passer leurs journées ne trouvent pas d’autre préoccupation que la débauche .C’est un danger permanant pour l’avenir de ce pays ». Pense un activiste de droits des enfants au sein du parlement d’enfants du Nord-Kivu, une organisions de défense de droits des enfants dans la sous-région.
C’était au cours de la clôture le 2 septembre dernier d’une campagne de sensibilisations sur l’importance de la scolarisation des enfants filles en partenariat avec l’Unicef.

Côté gouvernement, cette question de la gratuite de l’enseignement primaire n’est plus une préoccupation.                                                                                                               «Nous demandons aux chefs d’établissement d’ouvrir les salles de classe pour recevoir les enfants. Que les problèmes de frais scolaires ne constituent pas un handicap. Mais, je voulais aussi insister auprès des parents pour qu’ils prennent aussi langue avec les chefs d’établissement pour voir dans quelle mesure ils peuvent s’acquitter de leurs obligations». Extrait du discours  du ministre congolais de l’enseignent primaire secondaire et professionnel, Maker Mwangu, quand il lançait  officiellement cette année scolaire.
D’autres observateurs pensent que la naïveté de parents d’élèves est représenté une complicité innocente. « C’est un droit constitutionnel, la scolarité gratuite a l’école primaire n’est pas un faveur.les parent d’élèves doivent être au courant de ça ». Dufina Mwene Batende activiste de droits de l’homme a Goma.
Tant que les enseignants congolais qui devraient réclamer leurs soldes n’arrêteront de scolariser leurs enfants, d’autres parents ne le feront sûrement pas…

jeudi 16 août 2012

QUAND LE TROC SURPASSE LES CONFLITS ARMÉES

Depuis le regain d’insécurité qui persiste au Nord Kivu, les territoires tel que Masisi et Rutshuru qui alimentaient la ville de Goma RDC en produits vivriers ont presque défailli  à leur mission. Du coup, le distinct de Rubavu au Rwanda suppléait tant bien que mal a ce besoin alimentaire exprimé par un peuple déjà appauvrit  par les guerres a répétition dans une province qui a pourtant un  sol très fertile .D’ailleurs sa renommée de province au sol productif l’avait valu le qualificatif de ‘’grenier de la république’’ avant l’entrée de réfugies Rwandais à  Goma.                                                                                                                                                      
Malgré les confits armés qui opposent  la RDC à son voisin éternel le Rwanda, le commerce transfrontalier entre les deux Etats se porte a merveille.   Les paysannes de Rubavu au Rwanda font une troque assez particulière à Goma en RDC. Lapins, tomates, pommes de terre, maïs et autres produits de champs s’échangent contre chaussures et habits  à Goma. Nous avons suivi ces femmes toute une journée pour vous présenter leurs quotidien qui vole au secours des populations de la région de Goma dans inconscience.                                                                                           

C’est à partir de 6 heures   que ces femmes Rwandaises traversent la petite barrière qui sépare les deux Etats. Cette barrière se trouve côté congolais dans le quartier Biréré, quartier commercial de la ville voisine de celle de Gisenyi au Rwanda .Elles savent  qu’une journée  chargée  les attend à Goma. L’une d’entre ces femmes, Umutoni Annette 45 ans, veuve et mère de 4 enfants, fait la troque  à Goma depuis deux ans. « Que faire dans un pays où l’économie nationale semble ne pas favoriser les pauvres paysannes que nous sommes, rester sans rien faire face à cela ? mes enfants en souffriront sûrement » dit-t- elle.
Elle  fait cultiver les champs  lui  laissé  par   son mari et fait de ses récoltes l’échange  des habits et chaussures uses à Goma. elle revend ensuite ces habits et chaussures aux villageois qui viennent la trouver au marché  central de Rubavu .Ce commerce lui permet de prendre en charge ses deux enfants restés sous sa charge alors que deux autres vivent déjà à Kigali.
Elles  sont des milieux à traverser chaque jour, mères de famille  nombreuse ces femmes n’ont rien à  part les fruits de leurs champs.  Le’’ troque’ ’ consiste traditionnellement à échanger une chose contre une autre. Ce système d’échange s’observe encore entre ces deux pays de la région de grand lacs.                                                                                                                                                          Connus de tout le monde à Goma ces célébrés femmes de Rubavu se disent chaque matin juste après les formalités douanières’ « A nous les rues, sentiers et ruelles  de la ville  voisine ».  L’objectif est de vider les bassins remplis de produits de champs qu’elles portent sur leurs têtes. Ces femmes rentrent le soir avec   pantalons jeans et autres habits favorables au climat de montagne de Rubavu où le froid et la Pluie règnent en maîtres absolus. Le business consiste à une livraison à domicile de quelques kilos de pomme de terres ou encore de quelques épis de maïs  et attendre  en retour habits et autres chaussures que l’on a plus envie de porter.
Le soir à 17heures ces femmes remplissent leur panier de la ménagère des mets trouvés sur le marché de Goma avant de rentrer faire la soupe du soir. Demain encore une journée de marche riche en échange.

mardi 14 août 2012

RDC-RWANDA : CES ACCORDS QUI CONDUISENT AUX MEMES DESACCORDS

Qui aurait menti que le Rwanda voulais prendre la partie Est de la RDC?, personne. Qui a des preuves qui témoignent le soutien des génocidaires rwandais les FDLR par le Gouvernement Congolais?, Personne.Qui a dit que le les peuples Rwandais et congolais ne s’attendait pas?...Personne.

Ce matin comme d'habitude et par réflexe si on peut le dire ainsi, ma main  appui sur le bouton de mon petit poste récepteur radio ,alors que mes yeux étaient encore fermées mes oreilles entendent :  ''11 ministres des affaires étrangères et de la défense  des pays membres de la conférence  internationale pour la région des grand-lacs CIRGL viennent de se mettre d'accord sur l'envoi d'une force neutre a l'Est de la RDC afin de mettre fin a toutes les forces négatives qui pilulent dans la région   FDLR,M23...''.                                                                                                            Les mêmes chansons aux mêmes refrains,des chansons qui citent les même mécènes comme dans la rumba congolaise.Ces chansons sont interprétées par les mêmes artistes musiciens, ces ''Journalistes''qui œuvrent pour l'une ou l'autre partie.Ça dépend.             Le publique, oui, j'allais oublier le publique dont je fait parti,ce publique composé pour la plus part  des mélomane que l'on impose le rythme.                                                  Toute une liste de questions sans réponse  autour du conflit qui règnes en maitre ici au Kivu.                                                                                                                              Des accords,des forum, des consensus des conférences paix.Ici le peuple a  tout entendus comme vocabulaire ayant trait au règlement des conflits.  Et au lendemain de chaque accord c'est des désertions d'officiers supérieurs de l’armée congolaise pour se joindre aux rebelles,Et de l'autre part c'est des corps des milliers des soldats de l’armée Rwandaise tués et enterrés dans une guerre entre l’armée Congolaise et les rebelles ''congolais''.

Pourtant le Rwanda nie toute forme de soutiens aux rebelles qui font front aux FARDC l’armée congolaise.Coté congolais on ne parle que de quelques indisciplinés de l’armée,pourtant ces officier supérieur   parlent avec homme et munitions dans la brousse pour se joindre aux rebelles.

Il faut que l'on enregistre des morts, des villages incendiées,des enfants non accompagnes et tout ce que la guerre comporte avec elle. Pour que la diplomatie se réveille.Voici d'autres accords signe comme porteurs d'espoir après que les congolais puissent ''déranger'' avec des marches de colère disant non a la balkanisation de la RDC.Et puisque nous y sommes.Qui veut balkaniser la RDC et pour quelles raisons,je pense que cela devrait figurer parmi les questions qu'il faut débattre.  

Les médias étrangers parlent déjà d'un échec diplomatique de la RDC qui n'arrive pas a neutraliser les forces négatives ici a l'est. Ces journalistes qui reviennent encore,ils sont tous pareille.Ils savaient très bien qu'il y avait pas d'arme de destruction massive en Irak on les a encore suivi matin, midi ,soir.

Ils savent très bien ce que le Congo doit au Rwanda et même ce que le Rwanda Gange dans cette guerre qui viens a peine d’être analysée par les peuple de ces deux États voisins de l’Afrique central.

Il est temps que les choses soient tirées au claire,que la RDC cesse de se victimiser et qu'elle cherche a savoir qui veut quoi  de son patrimoine et pourquoi.Le Rwanda de sa part ne doit pas se limiter de tout nier en bloc sur son implication dans la guerre de l'est d'autant plus que les rapports recensement publiés sur cette implication sont plus éloquent.                                                                                                                         Au lieu de signer des accords très médiatisés,et non porteurs de fruits les deux Etats devraient mettre de cotes le préjugés et se mettre autours d'une table sans intermédiaire,afin de se dire des chose en face.Point de vue d'un habitant ordinaire de la région...A très bientôt.

IL FAUT SAUVER LA RUMBA CONGOLAISE


Prestation d'un groupe de musique dans un festival de la Rumba a Goma
Ce n’est plus un secret. La musique congolaise ne séduit plus les mélomanes dans le monde. Elle cède sa place aux sons venus d’ailleurs, surtout celles  qui viennent de pays de l’est de la RDC et parfois celles de la cote-d’ ivoire. A Goma et dans la partie Est de la République démocratique du Congo, le divorce entre cette musique qui faisait danser toute l’Afrique et les « ambianceur » est réel.
                                                                                                                                                                     La musique de l’Est sous entend celle des pays de l’Afrique de l’est. Généralement interprétée  en swahili, langue parlée dans toute la région, cette musique s’empare petit à petit de la partie Est de la RDC.
Elle  se comporte très bien dans le marché de disque de Goma. Pour  preuve, la musique religieuse   en swahili  détient le record des ventes sur le marché de disques de Goma. Nous avons sillonné les maisons de vente des disques de la ville, les statistiques restent les mêmes. « Moins  de ventes pour la rumba congolaise, plus de vente pour la musique religieuse  en swahili ». Conclus  jack Lwanche vendeur de disque au sein de l’éduction Dieu Merci à Goma.
« La population a longtemps souffert ici à l’est. Elle n’a plus le temps de danser la rumba, elle n’a qu’à se fier à Dieu.»Déclare  David Fikiri propriétaire de l’édition Aux exploits  de Goma justifiant le recors de la vente de la musique religieuse en swahili.
Quant à la musique ivoirienne, elle fait danser tout le monde à Goma. « Je joue moins la musique congolaise que l’ivoirienne, pour plaire a mes clients qui sont pour la plus part expatriés ».Nous indique  Coco Mulamba DJ dans une boite de nuit locale
Les agents de la Mission del’Organisation des Nations Unies au Congo (Monusco) ont imposé  un nouveau style musical chez  les ambiansseurs de Goma. Ils sont nombreux les ouest africains qui  dans des boite de nuits de  imposent les pas de danses au Congolais. « L’art n’a pas de langue. Les ivoiriens chantent en français, nous aussi, mais eux ils ont encore l’industrie de la musique, nous on n’en a plus ! »Nous fixe Joli Malonga artiste musicien a Goma.
Face à cette situation, les musiciens de Goma n’ont pas le choix. A Goma on chante en français  dans un rythme de l’est. Un mélange au quel on y ajoute la rumba « Rythme national ». Drôle de circonstance produisant un  drôle de musique. « A Goma on n’a pas de rythme fixe on sait faire presque tout .C’est pourquoi la musique de l’est nous envahi. Le champ est libre… ».Pense  Olemba Dac ruz chroniquer de musique au sein de la radio Virunga Business radio(VBR) a Goma.                                                                                                                                                                       
Les fausses notes de la musique congolaise 



                                                                                                                                                                                              Nous Nous avons répertorié quelques défauts majeurs de la musique congolaise pouvant être à la base de cette chute qui s’observe en silence. Il s’agit du phénomène Mabanga au premier plan, de textes sans contenus et en suite la durée longue de chansons.                                                                                                                                                                  
Alors que la rumba congolaise ne fait que chanter  les sujets érotiques tout en citant  les noms des mécènes, la musique de l’est lui a un message. «  Des titres comme : Djamila ana liya, de José Chameleon (musicien ougandais),  où l’artiste pleure avec  une pauvre paysanne maltraitée  par son mari. Cette  histoire intéresserait  plus qu’une  bonne rumba de 7minute faite des mérites d’un mécène Kinois ».Nous indique Valérie Mukosasenge technicien- radio à  la Radio Télévision communautaire Tayna (RTCT) un media local.
Tout tourne autour du phénomène « Mabanga »
C’est devenu finalement un phénomène social, « le Mabanga » en lingala pour dire la pierre dans le langage musical Kinois. La personne que l’on cite dans une chanson est celui sur qui l’on jette la « pierre ».
Le business  est simple. L’artiste prend contact avec la personne qui sera citée avant ou après l’enregistrement, il discute le prix et il gagne en retour : Soit une maison dans un quartier luxueux, soit de l’argent et même des faveurs de la part d’une autorité citée.
Mais le contraire arrive aussi souvent. « J’enregistrais l’album d’un artiste musicien très célèbre de ce pays dont je préfère taire le nom, quand il n’a pas pu faire correspondre le nombre de mabanga au timing de son album et s’est  fait des problèmes avec ces (clients)… ».Nous raconte Eddy Marckis manager du studio Rossignol  a Kinshasa.
Cet artiste qui avait pratiquement épuisé  tous les espaces de son album,  a subit la pression de ses fans. « Plus de noms à citer que le timing de son album ».
Dans l’album TH (Toujours Humble) de J.B Mpiana  l’artiste consacre 8 minutes  de Mabanga dans la chanson   « Ba lauréat ».Aucun message, les noms de grands mécènes et ceux des congolais qui ont réussit  à l’étranger se succèdent  du début a la fin.
Selon toujours Eddy Marckis : « Plus une chanson est longue, plus on a de l’espace pour le mabangas. Werrason par exemple  fait des chansons  de 11 a 15 minutes  dans chacun de ces albums».
Cette largesse de chansons congolaises fait  à ce que l’on diffuse moins cette musique sur des grandes chaines de radio et de télévisions internationales.
Que faire pour sauver cette musique qui compte parmi les rares du continent  qui gardent encore les couleurs africaines ? L’urgence s’impose !